Vous souhaitez participer aux enchères ?
Merci de télécharger et remplir le formulaire suivant et l’attestation obligatoire à remettre au cabinet.
La saisie immobilière est une mesure d’exécution forcée qui permet à un créancier impayé de faire vendre en justice le bien immobilier de son débiteur.
La SCP BERLINER DUTERTRE LACROUTS qui est le Conseil de plusieurs établissements de crédit français et étrangers, a une pratique quotidienne et éprouvée de la procédure de saisie immobilière. Ainsi, le Cabinet est susceptible :
Membre de l’AAPPE (Association des avocats et praticiens des procédures d’exécution), le Cabinet saura vous conseiller utilement en cette matière.
Les ventes en cours du Cabinet près le tribunal de grande instance de NICE
Il est souhaitable d’appeler le Service des ventes du Cabinet au 04 93 13 14 58 pour avoir plus de renseignements et prendre connaissance du cahier des charges de la vente. Le procès-verbal descriptif pourra être transmis sur simple demande par voie électronique.
Les documents sont consultables au Cabinet exclusivement le matin de 09 h 00 à 12 h 00 ; sinon au greffe du tribunal de grande instance de NICE.
Un chèque de banque de 10% du montant de la mise à prix est obligatoire d’un montant de 3 000 euros minimum ; un pouvoir devra impérativement être remis au Cabinet.
Les ventes ont lieu le jeudi matin à 09 h 00 au Palais Rusca dans la salle dédiée à l’audience des criées.
Tout le monde sauf :
La commune ou tout autre titulaire du droit de préemption urbain ou rural, peut vouloir se substituer à l’adjudicataire pendant le délai de :
Du seul fait de l’adjudication définitive, la partie saisie (si elle occupe encore les lieux) devient occupante sans droit et doit partir. Certains Tribunaux acceptent, si on le leur demande, de prononcer en même temps que l’adjudication l’expulsion des saisis, à défaut votre avocat devra faire une démarche ultérieure. Vous n’oublierez pas d’assurer l’immeuble le jour-même de l’adjudication sans attendre l’expiration du délai de surenchère.
Les mises à prix des immeubles exposés aux enchères pour la première fois sont d’une grande diversité, et d’un montant souvent sans rapport apparent avec la valeur du bien.
C’est le point de départ des enchères, sans relation directe avec le prix d’adjudication et un élément essentiel de la publicité.
Il y a lieu de distinguer la nature des ventes pour lesquelles les objectifs poursuivis sont différents.
Saisies immobilières
C’est le créancier poursuivant qui fixe la mise à prix, celle-ci équivaut à une offre d’acquérir, puisqu’en cas de carence d’enchères, il sera déclaré adjudicataire, sauf en cas de conversion en vente volontaire.
Cela étant, il faut savoir :
Ventes après liquidations judiciaires
La mise à prix est fixée par le juge-commissaire. Mais le liquidateur poursuivant ne pouvant pas être déclaré adjudicataire en cas de carence d’enchère, des baisses sont prévues.
Les licitations
Celles-ci sont ordonnées par le Tribunal pour parvenir à la liquidation et au partage d’indivisions d’origine contractuelles, successorales ou consécutives à un divorce.
Les mises à prix sont fixées par le Tribunal généralement à deux tiers de la valeur estimative du bien, une baisse de mise à prix peut être prévue par le Tribunal.
Les surenchères
La mise à prix de ventes sur surenchères du dixième correspond à l’offre d’acquérir du surenchérisseur, à la suite d’une première vente aux enchères, et constitue donc un prix de marché.
Vous devez être représenté par un avocat inscrit au Barreau du Tribunal devant lequel la vente aura lieu. Cet avocat est seul habilité à vous indiquer le montant du chèque à lui remettre et les documents à produire.
Les enchères se déroulent en présence d’un juge qui les contrôle, ce qui est un avantage essentiel et unique.
Les enchères se déroulent par périodes d’ 1 minutes 30 secondes.
Si vous avez été empêché ou si vous avez été prévenu trop tard, renseignez-vous auprès du poursuivant ou au greffe, sur le prix atteint.
Vous avez dix jours pour porter une surenchère de 10 % et l’immeuble sera remis en vente.
Formaliser votre surenchère même s’il en existe déjà une, la première pouvant être déclarée nulle. Cette surenchère devra être formulée exclusivement par un avocat par déclaration au greffe.
Elle ne peut avoir lieu qu’une fois.
Les ventes à la barre du Tribunal, à la seule exception des licitations qui n’ont pas donné lieu à surenchère, opèrent purges de toutes les hypothèques inscrites. C’est un avantage fondamental.
En effet, l’acquéreur pourra emprunter pour payer son prix d’adjudication, même si les inscriptions d’hypothèques dépassent celui-ci. Il n’aura à payer que ce prix.
Cet avantage de la purge automatique des hypothèques inscrites est également précieux pour le saisi, qui souvent ne peut parvenir à vendre son immeuble faute d’accord des créanciers ne venant pas en rangs utiles, alors que ses dettes grossissent par le fait des intérêts qui continuent à courir.
La somme à payer est celle résultant de la dernière enchère, quel que soit le montant des hypothèques.
En général, il n’y a pas lieu d’ajouter le montant des charges de copropriété impayées.
Les modalités du paiement du prix peuvent varier d’une vente à une autre, elles vous seront indiquées par votre avocat.
Généralement, vous avez trois mois à compter de l’adjudication devenue définitive pour le verser, entre les mains de votre avocat, majoré d’intérêts en principe au taux légal.
Si ce délai est dépassé et qu’aucune folle enchère n’est engagée, ce taux est majoré de 5 points.
Si vous ne respectez pas les conditions du cahier des charges, vous prenez le risque d’être déclaré « fol enchérisseur », l’immeuble est alors remis en vente et si le nouveau prix est inférieur à celui auquel vous avez acheté, vous serez tenu personnellement responsable du paiement de la différence.
Elle est calculée selon le « tarif des notaires ».
Le Cabinet pourra vous demander des honoraires pour des démarches particulières.
Ils sont calculés sur le montant de l’adjudication majoré des frais préalables.
Ils doivent être réglés comme dans les ventes devant notaire (Art. 635 du Code Général des Impôts) dans le délai d’un mois à compter de la date d’adjudication ; passé ce délai, l’administration fiscale peut, à titre de sanctions, exiger le cumul d’un intérêt de retard de 0,75 % par mois et d’une majoration de 10 % (Art. 1727 et 1728 du C.G.I.).
Ce sont les droits d’enregistrement, les frais d’assiette et de la taxe régionale.
Il s’agit de la T.V.A. L’adjudicataire devra verser au Trésor d’ordre, pour le compte du vendeur (partie saisie) et à sa décharge, en sus du prix d’adjudication, les droits découlant du régime de T.V.A.
L’adjudicataire aura le plus grand intérêt à se rapprocher directement ou par l’intermédiaire de son avocat, du saisi, de l’organisme prêteur ou des constructeurs pour obtenir les justificatifs du paiement de la T.V.A., payée au moment de l’achat ou de la construction.
Au niveau de la recette, les justificatifs ne sont pas demandés, seule suffit la déclaration n° 942. Le contrôle s’effectue a posteriori par le service de la fiscalité immobilière.
L’adjudication peut être déclarée faite en « marchands de biens », pour ce faire, il faut pouvoir être considéré comme achetant habituellement en vue de la revente sans que ces opérations doivent caractériser ou non l’exercice d’une véritable profession (DB 8A 2111).
Dans ce cas, la T.V.A., notamment, est réglée selon des formalités particulières.
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